Une balade dans les calanques, côté mer...

Les jolies calanques de Marseille... Entre mer et montagne, entre bleu turquoise et roche blanche... Un passage obligatoire à chaque fois qu'on descend là-bas, au point où c'est presque devenu un rituel... Mais côté mer cette fois-ci... Un peu par flemmardise, il faut l'avouer : à peine sortie de l'avion, après un réveil très (trop) matinal et une chaleur écrasante pour la petite Amstellodamoise que je suis, la dernière chose que j'avais envie de faire était de crapahuter seule entre les falaises... Et puis, l'envie de faire du bateau, de prendre l'air marin et de voir les calanques un peu différemment, d'un autre point de vue, c'était plus que tentant...
C'est comme ça qu'une heure après mon arrivée sur le Vieux-Port, j'étais sur le bateau, par miracle pratiquement seule (tout le monde étant plus occupé à trouver une place dans un bar pour voir le match de l'équipe de France), en train de m'échapper du bruit et de la chaleur... En train de jouer à saute-mouton avec les vagues également, envoyant à chaque fois les embruns... Y'a pas mieux comme brumisateur... Et y'a pas meilleure condition pour prendre des supers coups de soleil forcément, mais ce n'est plus qu'un détail à ce niveau là (sans compter qu'après l'épisode Corse de l'an passé, je maîtrise large). On s'éloigne donc de la ville et on longe la côte, ces falaises abruptes et sculptées par les éléments de façon un peu étrange mais si impressionnante. Et ça y est, à la première apparition de l'eau turquoise, on se sent enfin en vacances... L'odeur de la crème solaire aide aussi à se mettre en condition. Et on découvre au fur et à mesure les 12 calanques qui séparent le Vieux Port et la ville de Cassis... qui contrairement aux idées reçues, ne possède que 2 calanques... La baie des singes, Callelongue, Marseilleveyre, Riou, Sormiou, Morgiou, Sugiton, En-Vau, Port-Pin, Port-Miou... Des noms qu'on entend en fond, avec des histoires que notre commandant nous raconte avec un bon accent chantant... Une envie de plonger dans cette eau qui donne tant envie... Et cette impression de redécouvrir ces calanques que l'on connaît déjà... Alors pour être tout à fait honnête, rien ne vaut la balade par les terres... Certes, à moins de faire tout le parcours (y'a un chemin de GR qui permet de faire toutes les calanques en une journée), on ne voit qu'une ou deux calanques et oui, on transpire... Mais le meilleur point de vue, c'est celui d'en haut, quand on réalise à quel point elles sont encaissées et abruptes. C'est d'ailleurs presque impossible de les reconnaître, la vision étant complètement différente.
Mais ça n'empêche, depuis la mer, on en prend plein les yeux aussi...