Roadtrip in the Alps : Laghi di Carezza & Tovel

La nostalgie du dernier jour... Celui où l'on se prépare mentalement à dire au revoir, sans être réellement prêt... Où l'on essaye de s'imprégner une dernière fois de toutes ces ambiances, paysages, couleurs, sons, odeurs et autres sensations qui ont marqué ce roadtrip... La catégorie "ça va me manquer" est déjà longue alors rien de mieux pour passer ses dernières heures que de flâner au bord de lacs... D'abord Carezza avec ses couleurs incroyables et complètement surréalistes... Les locaux le surnomment le "lac de l'arc en ciel" et une fois sur place, tout prend sens... Une palette de bleu / vert / jaune... De la brume parce qu'il faut bien une ambiance un peu mystérieuse quand on se balade dans la forêt de sapins... C'est tout petit, mais si beau...
Et enfin Tovel et son cadre idyllique pour flâner au bord de l'eau, dans un calme absolu, à l'ombre... Une eau claire et transparente, où l'on s'amuse avec les reflets... Où l'on a aussi vraiment envie de se baigner après s'être baladé autour... Plus de brume ici... Les légendes et autres histoires du coin lui donnent une petite saveur particulière quand même... Comme celle de l'ours brun qui se cache dans la forêt (et qui devait lui aussi profiter du soleil pour paresser)... Ou de la couleur rouge du lac, due à une algue présente dans l'eau, mais qui, à cause du réchauffement climatique, n'a pas eu lieu depuis les années 1960... Et c'est justement au bord de l'eau que l'on se pose des questions sur l'avenir de ses lacs, de ses paysages et de l'environnement en général... Le niveau d'eau est relativement bas dans la région et surtout ne se régénère plus comme il le faudrait, les glaciers étant de plus en plus petits... On contemple, on profite de ses fameuses dernières heures, tout en se demandant si quand on reviendra dans quelques années, ça sera toujours aussi majestueux...

// LAGO DI CAREZZA

// LAGO DI TOVEL

Dernier soir, dernière nuit étoilée... Où l'on s'émerveille comme des enfants en regardant le ciel... Un de mes moments préférés quand j'allais chez mes grands-parents en montagne, c'était de pouvoir enfin voir le ciel... pas sa version polluée de la ville, le vrai, avec sa voie lactée, ses étoiles filantes... Alors jouer aux explorateurs dans les champs de pommiers, en Italie (avec les clés de l'appartement cette fois, pas comme en Autriche), ça n'a pas de prix... Il manquerait juste une petite aurore boréale, mais ça sera pour un autre voyage et une autre latitude...