Lost in... Iceland (Reykjavik)

Home Sweet Home... c'est un peu l'impression que j'ai à chaque fois que je remets les pieds dans cette ville... Paradoxal quand on sait que j'y ai jamais vécu et que finalement j'y passe assez peu de temps, privilégiant l'immense terrain de jeu qu'est le reste du pays. Et pourtant, c'est une ville qui mérite qu'on s'y attarde un peu, que ce soit pour son architecture typiquement scandinave, son street art, ses magasins de design où on voudrait presque tout acheter ou encore ses petits cafés tout sympas.



Et surtout, c'est une ville où l'on s'y sent bien. C'est d'ailleurs probablement l'une des villes où j'ai pu facilement discuter avec les habitants... que ce soit au détour d'une rue quand je prenais des photos, dans les magasins même si je n'achetais rien ou encore à l'arrêt du bus... A chaque fois, un Islandais ou une Islandaise venait discuter pour quelques minutes, savoir d'où je venais, si c'était ma première visite en Islande, me donner des adresses ou des endroits à voir absolument, parler de la France et des Pays-Bas... A chaque fois, avec le sourire... Peut-être est-ce parce que j'y étais fin Septembre, quand tous les touristes sont partis... Peut-être parce que j'étais toute seule dans les rues avec mon appareil photo, mes écouteurs dans les oreilles et les yeux grands ouverts (sans oublier mon bonnet à pompom qui a eu un grand succès).
Ah oui, faut que je vous dise : Reykjavik, je l'ai pratiquement visitée en solo cette fois-ci. Surtout le soir en revenant de nos longues excursions... comme le Monsieur est le seul à pouvoir conduire, l'option canapé au chaud semblait un peu plus intéressante. Et ça a donné des moments assez rigolos comme la fois où en plein milieu du dîner, en regardant par la fenêtre, je vois le coucher de soleil et le ciel s'embraser, et en même pas 2 minutes, je suis dehors, avec mon appareil photo, en train de courir vers le bord de mer, laissant donc l'homme et ma pizza à la maison... ou la fois où je me balade pendant un petit quart d'heure, revient et repart quelques instants après, décidant que non, en fait, j'étais bien dehors malgré la bruine. Avoir un appartement en plein centre-ville, c'est quand même la classe!

Et puis, ce sentiment de Home Sweet Home est resté bien présent parce que cette fois-ci, plus besoin de plan : après tout, au bout de la 3e fois, on commence à connaître et à pouvoir se repérer. On se précipite voir les fresques murales, on est un peu triste quand on réalise que beaucoup ont disparu, on profite du fait que le temps est dégagé pour quelques minutes pour enfin aller tout en haut de l'Eglise de Reykjavik et surplomber la ville (et se faire tremper par la même occasion parce que le temps de monter, pouf, il s'est mis à pleuvoir - oh et devenir sourd aussi parce que forcément, fallait que les cloches sonnent au même moment), on se remémore la fois où la ville était sous la neige, on retourne sur Laugavegur (la principale rue commerçante) pour voir toutes ces boutiques de design scandinaves (et se dire qu'on aurait vraiment dû venir avec une valise vide), enfin visiter Harpa, la grande salle de concert, de l'intérieur (et malgré la conférence qui avait lieu, pouvoir accéder aux étages pour faire des photos... et se faire offrir un verre de vin - je vous l'ai dit, mon bonnet a fait fureur, même auprès des businessmen!!).

Et finalement, devoir repartir... mais je suis sure qu'un jour ou l'autre, on y remettra les pieds... parce que l'Islande, une fois qu'on y a goûté, c'est un peu dur de ne pas revenir.
(Oh et pour voir un peu plus de photos de Reykjavik, vous pouvez toujours retourner sur mon compte Instagram ou sur mon ancien article, Reykjavik version "sous la neige").